Depuis son plus jeune âge, Christine Imstepf a toujours été sensible aux formes d’art qui l’entourait. En grandissant, elle prit de nombreux cours d’aquarelles afin de perfectionner sa technique. Seulement, elle remarqua que cela ne suffisait pas, car elle avait réellement besoin de créer un univers propre à elle, où elle pourrait laisser transparaître ses émotions. Mais suite à plusieurs essais, elle abandonna rapidement son activité, par faute de temps, mais surtout de confiance.
Mais c’est en Aout 2016, en parcourant les 1500km du chemin de Saint Jacques de Compostelle qu’elle eut réellement un déclic et ressenti un besoin fondamental de tenter à nouveau une expérience artistique. C’est ainsi qu’elle décida de partir seule, armée de son sac et de son bâton de marche, telle une pèlerine, en quête de réponses, afin de trouver la clé de ses ambitions.
Mais les obstacles ne tardèrent pas à menacer son périple. En effet, peu après la frontière espagnole, la canicule et les douleurs physiques devinrent de plus en plus difficiles à supporter, apportant son lot de doutes sur sa capacité à aller au bout de son aventure. Mais malgré cela, elle continua car elle savait au fond d’elle que ce chemin ne lui avait pas encore apporté ce qu’elle cherchait.
Un matin, alors qu’elle se trouvait au milieu de la Mesata espagnole, une région désertique et hostile, elle vécut une expérience marquante. En effet, une libellule se mit à voler à ses côtés, à son rythme sur plusieurs kilomètres, elle ne la quittait pas et cela même quand elle s’arrêtait pour prendre une pause. Comment pouvait-elle se trouver là, alors que nul point d’eau était visible à des kilomètres à la ronde ? Il n’y avait désormais plus de doute, elle senti que l’univers lui envoya un signe, un signe de confiance et de courage et c’est ainsi que deux semaines plus tard, après 65 jours de marche, elle pu enfin enlever ses chaussures de marche et plonger ses pieds dans l’eau maritime de Finistère.
Suite à cette aventure, elle se remit à peindre et développa sa propre forme d’art intuitive basée sur les fondements de la méditation. C’est ainsi qu’elle réussit à traduire une émotion de manière abstraite, un peu comme le principe de l’écriture automatique. Suite à plusieurs ébauches, elle créa avec sa fille, Camille, A Dragonfly’s Quest (La quête de la libellule), afin de ne jamais oublier que même quand on doute de soi, il faut trouver la confiance nécessaire pour terminer sa quête.
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